Réformes en Grèce : un numéro d'équilibriste pour Alexis Tsipras
Mardi 24 février, Athènes remet à Bruxelles son programme de réformes. Le Premier ministre grec doit tenir ses engagements électoraux tout en contentant ses partenaires européens.
La Grèce est dans l'attente du programme de réformes qui doit être envoyé à Bruxelles d'ici au mardi 24 février. Le gouvernement d'Alexis Tsipras s'est réuni tout le week-end. Sa marche de manœuvre est étroite : il doit à la fois tenir ses engagements électoraux et, en même temps, contenter ses partenaires européens, avec au premier plan l'Allemagne.
Entre espoirs et désillusions
Le Premier ministre grec rencontre déjà des problèmes : des divisions au sein du parti Syriza. Après l'accord conclu vendredi 20 février à Bruxelles, Manolis Glezos, un héros de la gauche grecque, a lancé une bombe politique : "Je demande aux Grecs de me pardonner pour avoir contribué à cette illusion", a déclaré l'eurodéputé.
La population oscille quant à elle entre défaitisme et espoir. "Je pense que notre gouvernement ne va pas reculer. Nous sommes tombés si bas que cela ne peut pas aller plus mal", déclare un Grec au micro de France 2. "Au moins, ce gouvernement essaie de faire quelque chose. Je suis optimiste", déclare une femme.
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