Grève du 5 décembre : Emmanuel Macron joue la carte de l'apaisement
Emmanuel Macron a rencontré vendredi 22 novembre les ex-salariés de l'usine Whirlpool d'Amiens (Somme), qui n'ont pas digéré la liquidation de leur repreneur annoncé. Avant cela, il a rencontré le nouveau PDG de la SNCF pour parler retraites. Les précisions de la journaliste Catherine Demangeat, en duplex sur place.
En déplacement à Amiens (Somme) pour un deuxième jour consécutif, vendredi 22 novembre, Emmanuel Macron se retrouve en opération de déminage sur le dossier des retraites. "Avant sa rencontre avec les anciens salariés de Whirlpool, Emmanuel Macron avait rendez-vous vendredi matin avec le nouveau PDG de la SNCF, l'occasion d'évoquer le climat dans cette entreprise en pointe pour la grève du 5 décembre. Une fois encore, il a joué l'apaisement", explique la journaliste Catherine Demangeat, en duplex sur place.
Les Français jugés pessimistes
"'La réforme des retraites se fera, c'est un engagement', a-t-il dit, 'mais elle se fera par la concertation'. Il a insisté : 'Il faut entendre les difficultés de certains personnels' à la SNCF ou à la RATP. L'opération déminage continue, donc, au moment où le front syndical, lui, se renforce. Emmanuel Macron suit de près les préparatifs du 5 décembre tout en déplorant le pessimisme des Français. Il l'a redit : il regrette que le pays soit 'trop négatif'. Lui, en tout cas, est déterminé à s'impliquer jusqu'au bout pour défendre et négocier cette réforme des retraites, sur laquelle il joue son quinquennat", conclut-elle.
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