La suppression de l'allocation de solidarité spécifique n'est "plus d'actualité immédiate", annonce la ministre du Travail

La fin de l'ASS avait été annoncée en janvier par Gabriel Attal pour "combattre les trappes à inactivité".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une rencontre entre employeurs et demandeurs d'emploi organisée au centre commercial Westfield, à Vélizy-Villacoublay (Yvelines), le 1er juin 2024. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Un répit pour les chômeurs en fin de droits. La suppression de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), qui leur est versée, n'est "plus un sujet d'actualité immédiate", a confirmé à l'AFP la ministre du Travail, Catherine Vautrin, lundi 3 juin. Elle l'avait annoncé un peu plus tôt, lors d'une rencontre avec des associations de lutte contre la précarité, avait rapporté Noam Leandri, président du collectif Alerte, qui réunit 34 associations de lutte contre la pauvreté.

"Ils concentrent leurs efforts sur la réforme de l'assurance-chômage", a-t-il précisé. "On se réjouit que cette suppression ne soit plus à l'ordre du jour", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Paris, estimant que cela allait "dans le bon sens".

La suppression de l'ASS avait été annoncée en janvier par le Premier ministre, Gabriel Attal, qui avait mis en avant sa volonté de "combattre les trappes à inactivité". Gérée par France Travail (ex-Pôle emploi) et financée par l'Etat, l'ASS est une allocation créée en 1984 destinée à des demandeurs d'emploi ayant épuisé leurs droits à l'assurance chômage. Elle est attribuée sous conditions de ressources et d'activité passée. Fin 2021, l'ASS était perçue par 321 900 bénéficiaires, selon un document publié en septembre 2023 par le service statistique des ministères sociaux (Drees).

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