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Vidéo Réforme de l'assurance-chômage : Bruno Le Maire "préfère" quand le Conseil d'Etat "s'en tient à des appréciations administratives"

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Article rédigé par franceinfo
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Le Conseil d'Etat a décidé, mardi 22 juin, de suspendre l'application des nouvelles règles de calcul du montant de l'allocation chômage, qui devaient entrer en vigueur le 1er juillet.

Bruno Le Maire, a critiqué mardi 13 juillet le Conseil d'État qui a décidé, le 22 juin, de suspendre l'application des nouvelles règles de calcul du montant de l'allocation chômage, qui devaient entrer en vigueur le 1er juillet. "Je préfère quand la justice administrative s'en tient à des appréciations administratives plutôt qu'à des évaluations économiques", a-t-il réagi.

Retoquée par le Conseil d'Etat

Les syndicats, opposés à la réforme, avaient demandé une annulation en urgence du nouveau mode de calcul des allocations chômage. Le Conseil d'État doit désormais se prononcer sur le fond de cette mesure dans les prochains mois. Mais Emmanuel Macron a indiqué lundi soir que la réforme de l’assurance-chômage sera "pleinement mise en œuvre" le 1er octobre.

"La justice administrative s'est piquée d'économie et nous a expliqué que finalement, il n'y avait pas de croissance, qu'il y avait une menace sur l'emploi que la situation économique n'était pas favorable. Je préfère quand la justice administrative s'en tient à des appréciations administratives plutôt qu'à des évaluations économiques", a-t-il déclaré.

"J'ai lu avec beaucoup d'attention les considérants du Conseil d'État. Je dois dire que j'ai du mal à comprendre leur évaluation de la situation économique, mais dont acte."

Bruno Le Maire

à franceinfo

"En revanche, nous maintenons l'application de cette réforme de l'assurance chômage qui doit inciter au retour à l'activité, pénaliser aussi l'abus de contrats courts", poursuit-il.

Le ministre de l'Économie estime qu'il y a deux projets de société. Celle "qui incite au travail et qui permet de vivre dignement du travail" et "une société dans laquelle on dit aux gens, 'vous savez, si vous restez chez vous, vous vivrez aussi bien. Je pense que notre choix est extrêmement clair. Nous voulons inciter au retour à l'activité et faire en sorte que ceux qui ont un travail même avec peu de qualifications aient un revenu qui soit digne", a-t-il affirmé.

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