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Ford Blanquefort : le "plan de sauvegarde de l'emploi" a été rejeté, repoussant ainsi la perspective d'une fermeture

Ce rejet va donner du répit au projet de rachat de l'entreprise par Punch, qui avait été éconduit par Ford.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'usine Ford de Blanquefort près de Bordeaux (Gironde). (NICOLAS TUCAT / AFP)

Les syndicats des salariés de l'usine Ford de Blanquefort peuvent souffler. Lundi 28 janvier, la Direction du travail (Direccte) a rejeté le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de Ford pour cette usine. Ce rejet repousse la perspective de la fermeture de ce site industriel employant quelque 850 personnes. Cette "décision a pour objectif de sécuriser l'ensemble des parties, en pointant la non-conformité de la procédure", a expliqué la préfecture de la Gironde dans un communiqué.

Le constructeur américain, qui avait annoncé il y a près d'un an sa volonté de se désengager de l'usine de boîtes de vitesses implantée en 1972, avait refusé en décembre un offre de reprise de la société franco-belge basée à Strasbourg Punch-Powerglide, pourtant appuyée par l'Etat et les syndicats. Une offre qui porterait sur environ 400 emplois. Le rejet du PSE va donner du répit au projet de rachat de l'entreprise par Punch, qui avait été éconduit par Ford.

"L'urgence c'est la non-homologation lundi, sachant très bien que cela ne règle pas tout. Cela donne seulement un répit, une chance supplémentaire. Mais c'est déterminant, incontournable", estimait vendredi Philippe Poutou, délégué CGT à Ford-Blanquefort, au sortir d'une réunion à Bercy avec une délégation de l'intersyndicale.

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