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Les PME n'arrivent toujours pas à recruter, malgré de meilleures conditions d'embauche

Selon une enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), plus de la moitié des petites et moyennes entreprises en France n'arrivent pas à recruter. En cause : un manque de candidats ou des profils mal orientés.

Article rédigé par franceinfo - avec France Inter
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Temps de lecture : 2min
Selon une enquête de la CPME, plus de la moitié des PME françaises ont du mal à recruter. Image d'illustration. (LIONEL VADAM  / MAXPPP)

Les patrons proposent de meilleurs salaires et davantage de contrats à durée indéterminée (CDI), mais ils ont toujours autant de mal à recruter, selon une enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) dévoilée par France Inter mardi 22 novembre.

Plus de la moitié des employeurs des très petites entreprises (TPE) et des petites et moyennes entreprises (PME) n'arrivent toujours pas à trouver le bon profil, ils sont 53% à chercher à embaucher. C'est le principal constat d'un questionnaire mis en ligne par la CPME et complété par 2 500 dirigeants d'entreprise.

Le principal problème est qu'il n'y a pas assez de candidats (79%). Et quand il y en a, le profil ne correspond pas forcément à la fiche de poste (49%). "Il faut retravailler sur l’orientation", annonce François Asselin, le président de la CPME. "Il faut continuer à faire en sorte que l’alternance soit la clef pour l’entrée dans la profession et l’activité pour les jeunes de notre pays", poursuit le syndicaliste. "Il faut une orientation qui corresponde aux filières qui recrutent."

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"Entre 300 000 et 400 000 emplois pourraient être pourvus aujourd’hui par des personnes qui sont en recherche d’emploi", regrette François Asselin. Pour contrer ce phénomène qui s'installe dans la durée depuis la crise de la Covid-19, et face à l'inflation qui se poursuit, un employeur sur deux envisage d'augmenter ses salaires à partir du 1er janvier 2023. "Dans 55% des entreprises concernées, la hausse sera au moins égale à 3%", précise le syndicat.

La promesse d'un CDI a moins d'impact

Autre amélioration de condition de travail, la promesse d'un CDI. Mais elle a moins d'impact qu'avant selon le constat de ces patrons interrogés. Trois employeurs sur dix ont déjà vu l’un de leurs travailleurs refuser un CDI, après un CDD. Face à cette pénurie de main d'œuvre, ces chefs d'entreprise doivent parfois réduire leur production. Un tiers d'entre eux (33%) affirme avoir refusé des commandes ou des ventes à cause du manque de salariés.

Interrogés aussi sur la réforme de l'assurance-chômage, 81% des petits patrons d’entreprises se disent favorables à une réduction de la durée d’indemnisation. Ils sont 84% à juger bon de réformer le système de retraite actuel.

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