Énergie : la galère des propriétaires non-soumis au bouclier tarifaire
Depuis plusieurs semaines, Sophie Pasquel, habitante de la résidence Amouroux à Toulouse (Haute-Garonne), a changé les habitudes de toilette pour ses deux enfants. Eau froide pour le visage et plus de bains chauds possibles. “Je l’habitue de la douche tiède, très rapide, on se prépare pour cet été, ce sera des douches froides”, témoigne la mère de famille. Dans sa résidence, le chauffage et l’eau sont collectifs et dépendent du gaz, dont le prix a explosé. Sa facture vient de passer de 140 à 400 euros par mois. Avec un salaire de 1 100 euros nets, elle ne peut pas payer.
Des factures multipliées par trois
Dans sa résidence qui compte 750 logements, Sophie Pasquel n’est pas la seule concernée. Les propriétaires ont tous vu leur facture multipliée par trois. Le syndic qui gère la résidence dit subir, lui aussi, la situation et son directeur espère pouvoir renégocier avec son fournisseur quand le prix baissera sur les marchés. Le fournisseur de gaz Dalkia n’a pas voulu répondre aux questions du 13 Heures. C’est cette société qui touchera les aides de l’Etat et devra les reverser aux propriétaires piégés par leurs factures.
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