Ce qu'il faut savoir de Noz, l'entreprise de déstockage qui a racheté les stocks de Camaïeu

La recherche permanente de la bonne affaire : voilà le crédo de la chaîne de magasins Noz. L'enseigne de déstockage a racheté la quasi-totalité des vêtements Camaïeu, plus d'un million de pièces, vendus aux enchères mercredi 2 novembre à Vendeville (Nord) pour près de 4 millions d'euros. 

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Que trouve-t-on chez Noz ?

Dans les rayons, les clients trouvent aussi bien des vêtements que des articles de jardinage, en passant par les produits alimentaires, la décoration ou encore les équipements sportifs. "Les produits que nous vendons proviennent exclusivement de surstocks, fins de séries, fins de collections, changements de packaging, commandes annulées, emballages abîmés ou ventes aux enchères", détaille l'enseigne sur son site internet. 

Le premier magasin de l'entreprise, alors appelée Le Soldeur, ouvre en juillet 1976 à Laval, en Mayenne. Rebaptisée Noz en 1992, la chaîne fondée par Rémy Adrion est aujourd'hui basée à quelques kilomètres, à Saint-Berthevin, et revendique plus de 300 magasins dans toute la France, à l'exception de la côte méditerranéenne et la région parisienne. 

Comment Noz maintient sa clientèle ?

Noz base sa communication sur l'annonce d'arrivages réguliers de nouvelles marchandises à bas prix, notamment via les réseaux sociaux. L'enseigne compte ensuite sur le relai de sa clientèle, en les incitant à intégrer la "communauté des Noz-addicts", ou accro à Noz en français, qui seront prévenus par mail à chaque nouveauté dans le magasin le plus près de chez eux. Les plus connectés sont même encouragés à partager ensuite leurs trouvailles sur leurs réseaux sociaux.

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Pour les clients potentiels qui habitent dans les quelques départements où l'enseigne n'est pas installée, Noz s'engage à ouvrir "15 à 20" magasins par an, pour se rapprocher "un peu plus chaque année de ses clients". L'enseigne revendique 2,7 millions de clients par mois.

Un modèle sans faille ?

La dynamique de Noz a été mise à mal en septembre 2022, quand l'enseigne a dû fermer 24 magasins un peu partout en France, avançant un "contexte économique" qui "a engendré des difficultés d'approvisionnement chez nos fournisseurs".

Toutefois, l'ouverture de deux nouveaux magasins a été annoncée mercredi 2 novembre. L'ambition du fondateur de Noz, Rémy Adrion, est de devenir "numéro 1 mondial" du déstockage. Dans le cadre de ses fonctions, le multimillionnaire a été condamné en première instance en 2015, aux côtés d'autres dirigeants, à deux fois quatre mois de prison avec sursis et un total de 75 000 euros d'amende pour entrave à la désignation de délégués du personnel et prêt illicite de main-d'oeuvre. Des condamnations ensuite annulées par la cour de cassation le 23 mai et le 19 juin 2018.