CAC 40 : une loi pour limiter les gros salaires
Le vote des actionnaires pourrait devenir contraignant, mais aucun plafond de rémunération maximum ne devrait être fixé.
Sur l'encadrement des salaires des dirigeants, le Medef ne voulait surtout pas d'une loi. Pour éviter une nouvelle polémique, Pierre Gattaz propose de modifier le code de bonne conduite. Désormais, l'avis des actionnaires sera mieux écouté et pris en compte... même si le conseil d'administration gardera le dernier mot. "Il faut de l'autorégulation", avance le patron du Medef.
Pas de plafond maximum
L'autorégulation pour la rémunération des grands patrons, c'est un principe défendu par Emmanuel Macron cette semaine. Mais ce vendredi 20 mai, Manuel Valls, accompagné de son ministre de l'Économie en Ardèche, a tranché : il y aura bien une loi. "Il n'y a qu'une seule ligne dans le gouvernement : valoriser le travail (...) mais aussi combattre les rémunérations indécentes", a déclaré le Premier ministre, ajoutant qu'il fallait faire en sorte que "le vote des actionnaires puisse être contraignant". La loi ne prévoira cependant pas de plafond maximum de salaires pour les grands patrons, comme il en existe un pour les dirigeants d'entreprise publique : 450 000 euros par an.
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