Carlos Ghosn arrêté : Quel avenir pour Renault ?
En duplex depuis le siège de Renault, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le journaliste Luc Bazizin fait le point sur l'avenir du groupe, compromis après l'arrestation lundi 19 novembre du PDG, Carlos Ghosn, au Japon.
Le cours de l'action Renault a plongé en bourse de près de 8,5%, après l'arrestation au Japon de son PDG, Carlos Ghosn, lundi 19 novembre, notamment soupçonné de fraude fiscale. L'avenir du groupe est en question. "C'est la stupéfaction ici, au siège de Renault. Il semble assez difficile d'imaginer que Carlos Ghosn puisse garder son titre à la tête de Renault, d'autant plus que Nissan lui réclame sa démission au Japon. Les deux entreprises sont intimement liées par le biais d'une alliance stratégique, et Carlos Ghosn en est justement le président. S'il devait démissionner de ce poste, il serait donc très compliqué pour lui de garder son titre de patron de Renault", indique le journaliste Luc Bazizin, en duplex depuis le siège de Renault, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
La pression monte
"Les membres du conseil d'administration attendent des explications claires et précises de Carlos Ghosn lui-même, mais ont fait savoir qu'ils défendront d'abord l'entreprise. De son côté, le ministre de l'Économie [Bruno Le Maire] affirme que la première préoccupation de la France est la stabilité de Renault. La pression monte autour de cet homme fort de l'automobile, qui se retrouve vraiment fragilisé", conclut-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.