Travail dominical : coup d'arrêt pour les accords de l'enseigne Fnac
Trois syndicats ont opposé leur veto aux accords sur le travail le dimanche. Ils ne s'appliqueront pas.
À peine signé, l'accord est déjà mort-né. La Fnac est divisée entre deux camps syndicaux : ceux qui acceptent le travail le dimanche comme la CFDT ou la CFTC, et ceux qui s'y opposent et bloquent tout accord, comme la CGT et FO. Les salariés que France 2 a rencontrés sont tout autant partagés que leurs représentants.
Pas question de renoncer à certains grands principes
La direction pensait avoir suffisamment proposé de contreparties pour convaincre. À Paris et dans les zones touristiques, le texte fixait 12 dimanches par an payés triple, les 40 autres dimanches de l'année payés double. Le travail dominical était prévu sur la base du volontariat, avec des frais de garde d'enfants et de taxi pris en charge par l'entreprise. Mais aucun recours compensateur n'était prévu. Pour les syndicats opposés à l'accord, il n'était pas question de renoncer à certains grands principes. La Fnac n'est pas une exception. Dans de nombreux magasins parisiens, les négociations ont échoué.
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