: Vidéo Réforme des retraites : "Si la grève à la RATP est autant suivie, c'est que le problème est important", affirme Philippe Martinez
Le secrétaire général de la CGT a réagi à la grève très suivie à la régie des transports en commun d'Île-de-France.
"Tout le monde est concerné, ce n’est pas une grève de privilégiés", a déclaré vendredi 13 septembre sur franceinfo Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, à propos de la grève à la RATP contre la réforme des retraites. Cette grève, qui perturbe fortement le trafic des bus, métros et RER franciliens, a été lancée par plusieurs syndicats (Unsa, CGT, CFE-CGC).
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"Quand c’est l’ensemble des syndicats, ça donne confiance aux salariés. Et si elle est autant suivie, c’est que le problème est important. L’importance du nombre de grévistes montre que le sujet est grave", a salué le syndicaliste.
Philippe Martinez souhaite-t-il que cette grève soit reconduite ? "Non, nous ce qu’on souhaite, c’est que le gouvernement accepte de discuter du problème des retraites autrement que de la façon dont il l’a engagée", a-t-il répondu. "À chaque fois qu’il y a eu un projet de loi concernant le social, on nous a dit 'vous pouvez discuter à la marge, mais sur le fond on ne changera rien'", a-t-il dénoncé.
Pour régler le problème des grèves, il faut discuter, mais discuter de façon ouverte, ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Philippe Martinezà franceinfo
Lors de son interview télévisée sur TF1 jeudi soir, le Premier ministre Édouard Philippe pointé du doigt les différences de régime entre "le conducteur de bus du Havre, de Bordeaux ou d'ailleurs" et "celui de la RATP". "Ce n’est pas normal, donc je suggère à monsieur Edouard Philippe, qui connaît bien Le Havre, d’avoir de meilleures conditions pour les conducteurs de bus du Havre", a réagi Philippe Martinez. "Au lieu de baisser les droits de ceux qui en ont, augmentons les droits de ceux qui n’en ont pas", a-t-il réclamé avant de préciser ne pas voir "pourquoi à métier égal et à pénibilité égale, il y aurait des différences. Là ce qu’on nous propose, c’est de rabaisser les droits de tout le monde".
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