Essonne : à Grigny 2, des copropriétaires remontés contre leurs syndics

Chantal Lebaupin, Jeannine Merlin et Neven Gospodnetic vivent à Grigny 2, un quartier de Grigny (Essonne), depuis des années. Rien n'est entretenu ni réparé, selon eux. Les ascenseurs sont sans cesse en panne. Pour Jeannine Merlin, c'est la faute des syndics, qui auraient laissé à l'abandon la copropriété. Elle paye pourtant chaque trimestre 1 060 euros de charges pour son 85 m².

Une enveloppe de 45 millions d'euros

Comme elle, 17 000 habitants vivent dans cette immense copropriété à Grigny 2. Il s'agit de l'un des plus grands ensembles de copropriétés privées en France. Selon Neven Gospodnetic, copropriétaire à Grigny 2, les syndics, qui ne répondent pas à ses appels concernant les ascenseurs, touchent des honoraires injustifiés. Construite dans les années 70, la copropriété est très vite tombée en faillite, avec des centaines de milliers d'euros d'impayés de charges.

Chantal Lebaupin, copropriétaire à Grigny 2, a pris la tête de l'association de défense des copropriétaires, qui dénonce une mauvaise répartition des charges. Certaines serviraient uniquement à remplir les caisses des syndics, selon elle. Aujourd'hui, la copropriété Grigny 2 est dans de telles difficultés financières que l'État a dû voler à son secours, avec une enveloppe de 45 millions d'euros annoncée il y a trois ans.

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