: Cartes Pour le prix d'un studio parisien, que pouvez-vous acheter dans votre département ?

C'est un constat qui n'étonnera personne : Paris reste la ville de France où les prix médians de l'immobilier sont les plus élevés. C'est ce qui ressort d'une étude de l'observatoire de Particulier à Particulier (PAP), une plateforme où il est possible d'acheter, vendre ou louer un appartement.

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Un studio parisien moyen (25 m²) coûte 267 000 euros. Pour la même somme, dans la Nièvre, il est possible de s'offrir une maison d'environ 260 m², détaille ainsi l'étude, ou un bien de 89 m² à Marseille ou de 52 m² à Lyon.

Si dans certaines villes 267 000 euros permettent de s'offrir des logements de plus de 100 m², dans d'autres, les prix se rapprochent de ceux pratiqués en Île-de-France. Ainsi, à Bordeaux, Lyon ou Marseille, les surfaces sont plutôt de l'ordre de 50 m² pour le même prix. 

Les prix dans une ville ne sont pas uniformes, comme le note Particulier à Particulier (PAP). Ainsi, à Paris, le quartier le moins cher est celui de La Chapelle (203 900 €) et le plus cher à Odéon (400 000 € prix médian pour un appartement de 25 m²).

Les littoraux restent chers, la Creuse département le moins cher

Hors des grandes villes, l'étude s'intéresse aussi aux prix médians dans les départements. Et sans surprise, la façade atlantique et surtout la côte méditerranéenne sont parmi les départements aux prix les élevés.

Avec le prix d'un studio parisien, vous pouvez par exemple acheter un appartement d'environ 100 m² à la montagne. L'Isère affiche ainsi un prix médian à 2 629 euros par m² et "cela ne concerne pas seulement les stations de la vallée, mais aussi des stations de ski en altitude", note l'étude, qui prend l'exemple de Chamrousse, "une station familiale qui offre un prix moyen de 2 584 € du mètre carré".

Investir 267 000 euros permet également d'acheter une péniche entièrement aménagée, une maison dans les Antilles, ou encore un "bien atypique" (château, moulin à retaper, ancien couvent), note le site spécialisé.

Pour obtenir ces résultats, PAP a utilisé le prix médian au mètre carré, c'est-à-dire le prix au-dessus et en-dessous duquel se trouve précisément 50% des appartements. À l'inverse de la moyenne, il ne prend pas en compte les extrêmes (un appartement qui serait excessivement cher et qui ferait grimper la moyenne alors que c'est une anomalie).