Les nouveaux crédits immobiliers sont à leur plus haut niveau depuis mai 2023

Ce rebond intervient après le pire semestre depuis dix ans pour le crédit immobilier.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des appartements à vendre à Paris, le 30 décembre 2023. (RICCARDO MILANI / AFP)

Un rebond significatif, alors que les taux d'intérêt poursuivent leur décrue. Les nouveaux crédits immobiliers ont rebondi en juillet à leur plus haut niveau depuis plus d'un an, selon des données publiées par la Banque de France, vendredi 6 septembre. 

Le montant total des nouveaux crédits à l'habitat signés en juillet, hors renégociations, s'est élevé à 11,3 milliards d'euros, contre 8,6 milliards en juin et 8,1 milliards en mai. Ce montant n'avait pas dépassé 10 milliards d'euros depuis juillet 2023, et il faut remonter à mai 2023 (12,1 milliards d'euros) pour un niveau supérieur. Ce rebond intervient après le pire semestre depuis dix ans pour le crédit immobilier, dans un marché où les acheteurs, coincés entre les taux toujours élevés et les prix qui ne baissent pas ou peu, se font rares.

Le taux d'intérêt moyen (hors frais et assurance) de ces nouveaux prêts s'est établi à 3,64% en juillet, contre 3,70% en juin. Il a baissé de 0,53 point depuis le plus haut atteint en janvier 2024, précise la Banque de France. Le prix du crédit est encore largement supérieur au 1,8% de début 2022.

Une période "plus favorable" 

"Le contexte est clairement devenu plus favorable pour les emprunteurs", a souligné Marie-Laure Barut-Etherington, directrice générale adjointe chargée des statistiques à la Banque de France. Elle a notamment évoqué "une baisse du coût du crédit qui s'est amorcée en début d'année", dans le sillage de la baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne et des offres commerciales des banques. "La poursuite de la baisse est conditionnée à ce que fera la BCE."

Un ralentissement estival – période traditionnellement calme pour les transactions immobilières – n'est pas exclu et pourrait se voir dans les chiffres d'automne, a relevé Marie-Laure Barut-Etherington. Néanmoins, le contexte favorable "n'a pas changé depuis mai-juin". 

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