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Impôts : le gouvernement ne prévoit pas de baisse avant 2017

La France a annoncé que le taux des prélèvements obligatoires devrait passer à 45,8% en 2017, après 46,1% entre 2014 et 2016.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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En 2013, 840 000 ménages de plus ont été imposés sur leurs revenus 2012.  (DENIS CHARLET / AFP)

Après la "pause fiscale", la baisse des impôts. Le gouvernement annonce, dans le rapport économique, social et financier qu'il adresse mardi 1er octobre à la Commission européenne, une baisse du taux des prélèvements obligatoires à partir de 2017, à la fin du quinquennat. Francetv info revient sur ces annonces.

Quelles sont les nouvelles prévisions du gouvernement ?

Le taux des prélèvements obligatoires devrait passer à 45,8% en 2017, après 46,1% entre 2014 et 2016. 

Les dépenses publiques, elles, seront réduites de 3 points de produit intérieur brut (PIB) en tout (environ 60 milliards d'euros) entre 2013 et 2017. Dans le détail, l'exécutif envisage de réduire le déficit public à 1,2% du PIB à la fin du quinquennat, après 1,7% en 2016. Pendant la campagne présidentielle, François Hollande s'était engagé à le ramener à 0%, un objectif repoussé en raison de la crise. Le gouvernement a promis que la totalité de l'effort de redressement des comptes publics proviendrait désormais d'économies réalisées dans la dépense.

A quoi faut-il s'attendre l'an prochain ?

En 2013, 840 000 ménages de plus ont été imposés sur leurs revenus 2012. Et en 2014, le taux de prélèvements obligatoires sera en hausse, pour atteindre le niveau record de 46,1% du produit intérieur brut, selon le projet de loi de finances dévoilé le 25 septembre par le gouvernement. Consommateurs, salariés, parents, retraités, ou encore propriétaires, francetv info a détaillé quelles les conséquences des mesures fiscales, catégorie par catégorie.

Après 2014, une "pause fiscale" ?

Les chiffres annoncés pour 2015, 2016 et 2017 confirment le revirement du gouvernement sur "la pause fiscale" promise aux Français. D'abord évoquée pour 2014, elle avait ensuite été annoncée comme "effective en 2015", et devait durer jusqu'en 2017, selon par le ministre du Budget. "Il n'y aura pas d'augmentation de la pression fiscale. (...) Des impôts augmenteront, d'autres baisseront. Mais le solde sera stable", a indiqué Bernard Cazeneuve le 26 septembre.

Après une hausse en 2014, le taux sera stable en 2015 et 2016, assure mardi le gouvernement. Ses prévisions sont aussi une réponse à Bruxelles, qui avait estimé le 25 août, par la voix du vice-président de la Commission européenne, que la hausse des prélèvements obligatoires en France a atteint un "seuil fatidique".

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