Énergie : des salariés au chômage partiel un peu partout en France
Dans le Loiret, dans le Nord ou dans l'Est, plusieurs entreprises sont obligées de mettre leurs salariés en chômage partiel à cause de la facture énergétique qui bondit.
À Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), 250 des salariés de Duralex seront en chômage partiel dans les mois à venir. À partir du mois de novembre jusqu’en février 2023, des lignes de production seront à l’arrêt. C'est la faute au prix du gaz. La facture de l’entreprise a été multipliée par 18. Une situation intenable. Des annonces similaires ont déjà été faites par plusieurs entreprises consommatrices d’énergie. Dans le Nord, les 1 600 employés du verrier Arc sont au chômage partiel depuis jeudi 1er septembre. Chez Ascometal, dans l’Est, deux interruptions de production sont prévues en décembre.
Les syndicats souhaitent un geste de l'État
"Les salariés subissent déjà une inflation énorme ajoutée à du chômage partiel payé à 70 %. Cela sera insoutenable pour les salariés", estime Gazi Yildiz, secrétaire CGT Ascometal. Car depuis le 1er août 2022, un salarié en chômage partiel ne touche que 72 % de son salaire net. Les syndicats en appellent à l’État. "Il faut recommencer les dispositifs d’accompagnement des travailleurs, car les salariés ne sont responsables en rien de la situation", lance Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. De son côté, le patronat souhaite également un geste pour que les entreprises soient elles aussi en couvrement à 100 %.
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