Ce jeudi 11 mai, à La Souterraine (Creuse), les salariés de GM&S ont décidé de détruire leurs propres machines pour sauver leur usine. Poussés à bout, ils ont placé des bonbonnes de gaz tout autour du bâtiment. Depuis plusieurs mois, les ouvriers de GM&S tirent la sonnette d'alarme. Les machines de cet équipementier automobile tournent au ralenti depuis que leurs seuls clients Renault et PSA ont baissé les commandes.
Cet article date de plus de sept ans.
Le sort des salariés de l'usine GM&S pourrait bien devenir le premier sujet social du nouveau président. L'entreprise de sous-traitance automobile est menacée de liquidation judiciaire. Excédés, les salariés ont détruit du matériel de production.
Attirer l'attention du nouveau président
Les 283 salariés espéraient que l'État fasse pression sur le constructeur français pour qu'il maintienne l'activité. Mais aujourd'hui, à cause du changement de gouvernement, les négociations sont à l'arrêt. Alors, comme les ouvriers de Whirlpool, ils veulent attirer l'attention du nouveau président de la République. Pour les salariés de GM&S, l'heure tourne. Sans nouvelles commandes, il n'y aura pas de repreneur, et plus d'autres choix que la liquidation judiciaire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.