Infographies Inflation en France : visualisez le ralentissement de la hausse des prix depuis un an

Si les prix restent élevés, le rythme de l'inflation continue de diminuer, atteignant 2,3% sur un an en mars, le niveau le plus faible depuis septembre 2021.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les clients d'un supermarché à Toulouse, le 20 mars 2024. L'alimentation est le secteur dans lequel le ralentissement de l'inflation est le plus marqué. (ADRIEN NOWAK / HANS LUCAS / AFP)

Place à l'accalmie. L'inflation était de 2,3% sur un an en mars, d'après une estimation provisoire publiée par l'Insee, vendredi 29 mars, confirmant la décrue observée depuis début 2023. Il faut remonter à septembre 2021 pour retrouver un taux aussi bas, comme le montre l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur les dernières années.

L'inflation se rapproche ainsi des niveaux relevés avant la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. "Le choc inflationniste aura duré 3 ans", analyse Philippe Waechter sur le réseau social X. Cet économiste du gestionnaire d'actifs Ostrum Asset Management estime que la hausse des prix "devrait se normaliser à 2% dans le courant du deuxième trimestre".

Le ralentissement de l'inflation se constate pour tous les postes de consommation. Le phénomène est particulièrement notable pour l'alimentation, où la hausse des prix sur un an est évaluée à 1,7% en mars, contre 3,6% en février. L'inflation dans l'alimentaire n'était plus passée sous la barre symbolique de 2% depuis février 2022.

La hausse des prix des produits manufacturés est, elle, tombée à +0,1% en mars après s'être établie à +0,7% en février. Du côté de l'énergie, la hausse est passée à +3,4% en mars contre +4,3% en février. L'accalmie est plus timide dans les services : +3% sur un an en mars après +3,2% en février. Le tabac redescend enfin à +10,7% en mars après avoir atteint +18,7% en février.

Cette tendance globale ne signifie pas pour autant que le coût de la vie va repartir à la baisse. "N'oublions pas que si l'inflation ralentit, les prix restent élevés, notamment dans l'énergie et l'alimentaire, rappelle ainsi l'économiste Philippe Waechter, et que ce sont des facteurs qui continuent de peser sur le pouvoir d'achat des ménages".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.