Libération : la direction veut supprimer 93 postes
Si elle aboutit, ce sera la plus importante réduction d’effectifs connue à Libération . Sur les 250 salariés que compte aujourd’hui le quotidien, la direction a annoncé ce lundi son intention d’en voir partir 93.
"La crise de la presse, qui frappe cruellement les quotidiens, nous oblige à adapter nos effectifs dans des proportions importantes (le chiffre proposé se monte à 93 postes entre CDI et CDD), comme le font beaucoup de journaux en France et dans le monde ", a expliqué Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération , dans un communiqué.
130 journalistes (contre 180 aujourd'hui), "on ne descendra pas en-dessous", dixit Joffrin. #93
— NousSommesUnJournal (@nousjournal) September 15, 2014
Libération espère ainsi arriver à “une rédaction d’environ 130 personnes ”, soit une cinquantaine de départs, la rédaction comptant aujourd'hui 180 journalistes. Cette nouvelle équipe sera unifiée autour du papier et du numérique, poursuit Laurent Joffrin. Et le nouveau directeur de la publication d’ajouter : “On lira dans Libération ce que le système médiatique, omniprésent mais moutonnier, occulte volontairement ou involontairement ”.
Des nouvelles activités
La refonte de Libération se fera autour de quatre axes : un nouveau site pour Liberation.fr afin “de relever le défi du numérique ”; unification de la rédaction qui “travaillera sur tous les supports ”; nouvelle formule papier pour Libération “lancée au premier trimestre 2015 ”, développement de nouvelles activités où Libé “jouera pleinement son rôle d’animateur civique ”.
Il y aura six grands services :"pouvoir/contre-pouvoir", "planète" (mi-conflit mi mondialisation), "futur" (usage des nouvelles technos) 1/2
— Sophie Gindensperger (@sophieginger) September 15, 2014
Il y aura un pôle "idées", un "culture" avec dominante "écrans" (séries télé, musique) et un service "mode de vie/tendances". #Libé 2/2
— Sophie Gindensperger (@sophieginger) September 15, 2014
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Une clause de cession -plan de départ volontaire- est déjà ouverte dans le journal depuis le 1er août, mais jusqu'ici seule une douzaine de personnes se sont portées volontaires.
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