Abandon de la fusion TF1-M6 : "L'Autorité de la concurrence avait des exigences que les chaînes ne pouvaient accepter", selon une spécialiste médias
Les deux groupes audiovisuelles ont annoncé renoncer à leur fusion. Un "coup dur" pour M6 qui est toujours à vendre, selon la journaliste Isabelle Roberts.
"Le gros point noir pour TF1 et M6, c'était la vente de TF1 ou de M6. L'Autorité de la concurrence avait des exigences que les chaînes ne pouvaient accepter", a expliqué, vendredi 16 septembre sur franceinfo, Isabelle Roberts, journaliste, cofondatrice du site LesJours.fr, co-auteur avec Raphaël Garrigos d’une série d’articles sur le projet de fusion entre les deux chaînes de télévision.
Une menace Vincent Bolloré pour M6 ?
"C'est ce qui est écrit dans le communiqué, il n'y a plus aucune logique industrielle s'il faut vendre une des deux chaînes", poursuit-elle. "En cas de vente, il y aurait eu distorsion sur les programmes, mais le plus important aurait été sur la publicité. Les deux chaînes représentent 75% du marché publicitaire à la télévision. Ce qui est considérable et interdit", note Isabelle Roberts.
"Le coup le plus dur ce soir est pour M6 dont le groupe est toujours à vendre. Ça veut dire qu'il va y avoir d'autres acheteurs. M6 c'est aussi la radio RTL. Aujourd'hui, celui qui menace le plus le groupe M6, c'est Vincent Bolloré", conclut-elle.
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