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Réforme des retraites : les oppositions ne "changeront pas d'avis", quel que soit le calendrier choisi par l'exécutif, estime Olivier Véran

Après avoir reçu la plupart des groupes parlementaires ces deux derniers jours, Elisabeth Borne "sera amenée à prendre une décision qu'elle expliquera dans quelques jours", a précisé le porte-parole du gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran lors du compte rendu du Conseil des ministres, le 20 juillet 2022, à l'Elysée, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Les oppositions et les syndicats "ne changeront pas d'avis" sur la réforme des retraites, quel que soit le calendrier choisi finalement pour la faire adopter, a estimé Olivier Véran vendredi 23 septembre sur RTL. Amendement au budget de la sécurité sociale dès l'automne ou texte ad hoc début 2023, "ceux qui préfèrent augmenter les impôts, augmenter la dette ne changeront pas d'avis, il faut bien se le dire, dans les prochains mois", a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Les syndicats promettent des grèves et des manifestations si le gouvernement a recours à un amendement au budget de la sécurité sociale pour modifier l'âge de départ à la retraite dès l'automne. François Bayrou, à la tête du Conseil national de la refondation, s'est par ailleurs opposé "à un passage en force" sur cette réforme via un recours à l'article 49.3 de la Constitution.

Une décision dans les prochains jours

Emmanuel Macron avait déclaré jeudi que la réforme était "nécessaire", tout en réclamant qu'elle se fasse "de la manière la plus apaisée possible". Il doit déjeuner vendredi avec la Première ministre pour discuter notamment de ce sujet, selon Oliver Véran. Après avoir reçu la plupart des groupes parlementaires ces deux derniers jours, Elisabeth Borne "sera amenée à prendre une décision qu'elle expliquera dans quelques jours", a précisé le porte-parole.

Au-delà, Oliver Véran a défendu le principe d'une mesure de recul de l'âge légal de départ à la retraite. "La grosse différence avec tous nos partenaires et tous nos voisins, et d'ailleurs avec la plupart des pays occidentaux, c'est cet âge de départ à la retraite, c'est cette durée de travail, a-t-il affirmé. On n'augmentera pas les impôts, on veut les baisser et on ne veut pas davantage augmenter la dette, sinon ce sont nos enfants qui la paieront."

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