: Vidéo Réforme des retraites : le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale défend l'idée d'un âge pivot différencié en fonction de la pénibilité du travail
"Quand on est ouvrier dans le bâtiment, peut-être que le bon âge d’équilibre, compte tenu de la pénibilité, c'est 62 ou 61 ans", a précisé Patrick Mignola mercredi.
Un âge pivot différent selon la nature du travail ? C'est l'idée soumise par le député de Savoie Patrick Mignola, également président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, mercredi 18 décembre, sur franceinfo. Alors que le Premier ministre rencontre dans l'après-midi les partenaires sociaux en plein mouvement de protestations contre la réforme des retraites, "il met sur la table la question de la pénibilité, la question des carrières longues, la question des fins de carrière professionnelle", assure Patrick Mignola, qui se demande pourquoi "s'obséder sur un âge pivot".
Le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale défend l'idée "qu'il y ait demain plusieurs âges possibles selon son métier, selon sa branche professionnelle, selon son entrée sur le marché du travail." "Quand on est ouvrier dans le bâtiment, peut-être que le bon âge d'équilibre, compte tenu de la pénibilité, c'est 62 ou 61 ans. Quand on a un métier moins pénible, moins coûteux physiquement, on peut être à 64”, précise-t-il sur franceinfo.
Une surcotisation pour certaines entreprises
Interrogé sur le coût inférieur de la mise en place de cet âge différencié, Patrick Mignola indique : "Je crois qu'aujourd’hui il y a la possibilité de regarder dans les entreprises qui font du bon travail sur l'emploi des seniors et dans celles qui ne font pas le travail. Ces dernières pourraient très bien payer une surcotisation et cette surcotisation nous permettrait de financer des âges différenciés."
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