Europe Ecologie-Les Verts demande un "moratoire" sur la 5G, accusée notamment d'être trop énergivore
Le parti écologiste souhaite également la création de "zones blanches", sans ondes émises par quelque appareil que ce soit.
Pour Europe Ecologie-Les Verts (EELV), il est urgent d'attendre avant de prendre le train de la 5G. Le parti réclame un "moratoire" sur cette technologie, a affirmé, vendredi 17 juillet, François Thiollet, membre du bureau exécutif du parti et délégué au projet d'EELV.
"La 5G va accélérer la capacité de diffuser de l'information mais son empreinte énergétique est un problème majeur", a-t-il ajouté.
Le parti s'attend à une augmentation de 2% de la consommation électrique nationale
Dans une motion adoptée à la quasi-unanimité de la centaine de conseillers fédéraux du parti le week-end dernier, EELV avertit que "la 5G sera l'occasion d'une grosse inflation de la consommation électrique et de la collecte des données personnelles des usagers, via les nombreux gadgets connectés qui seront proposés à l'achat". "Une fois la 5G déployée en France, ce n'est pas moins de 2% d'augmentation de la consommation électrique à l'échelle nationale qui est évoquée".
"A l'heure de l'urgence écologique et sociale, promouvoir une technologie qui augmente la consommation d'énergie et épuise un peu plus les ressources, exige au minimum de prendre le temps du débat démocratique et donc d'une information claire, complète et non biaisée", ajoutent les Verts.
Ils demandent en conséquence "un moratoire sur le déploiement de la 5G le temps des conclusions définitives" des experts (Anses, Ademe) et, le temps du moratoire, "une transparence totale sur les projets d'implantations d'antennes de téléphonie mobile".
A l'issue du moratoire, les écologistes réclament "la garantie de la souveraineté politique et de l'indépendance technologique, nationale et européenne, face aux entreprises transnationales actuellement leaders du marché de la 5G". Autre demande : la création de "zones blanches", sans ondes émises par quelque appareil que ce soit.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.