Cet article date de plus de cinq ans.

"Gilets jaunes" : un député LREM qualifie l'un des leaders du mouvement de "débile profond"

Jacques Marilossian, élu de la majorité dans les Hauts-de-Seine, a tenu ces propos en direct sur BFMTV en parlant de Jérôme Rodrigues.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le député Jacques Marilossian assiste à une séance de questions au gouvernement, le 14 mars 2018 à l'Assemblée nationale à Paris. (MAXPPP)

"Débile profond". C'est avec ces mots qu'un député La République en marche a qualifié l'un des leaders des "gilets jaunes". Samedi 20 avril, à l'occasion de la 23e journée de mobilisation, la chaîne BFMTV interrogeait Jérôme Rodrigues. "Le monde a l'air d'arrêter de tourner quand il y a un incendie en France. Je pense que c'était surtout une stratégie gouvernementale pour aller balancer un petit peu des infos soi-disant par des fuites et retravailler son discours derrière", a lancé la figure du mouvement.

>> Suivez en direct la mobilisation des "gilets jaunes" sur franceinfo.fr

Aussitôt, cette prise de parole a été commentée en direct par le député des Hauts-de-Seine Jacques Marilossian. "C'est d'une grande débilité tout ce que je viens d'entendre. Avant, le débile racontait ses débilités au café du coin et à 10 heures du soir, le patron du café lui disait 'Rentre chez toi, ta femme t'attend'. Là, le débile du coin, il tape ça sur internet et ça fait le tour du monde", a réagi cet élu LREM. "Je dis le mot : débile profond."

"J'attends celui qui va nous expliquer que l'incendie de Notre-Dame – qui n'est pas un simple malheureux incendie dans une quelconque église – est un complot ourdi par le président de la République pour faire durer le plaisir des gilets jaunes", a encore ajouté le député de la majorité.

"Mépris de classe"

Ses propos ont suscité l'indignation de la sénatrice écologiste Esther Benbassa. "Le mépris de classe est toujours là", a-t-elle commenté sur Twitter. "Après, il y aura des élus pour se plaindre de leur discrédit auprès des citoyens."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.