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Les "foulards rouges" espèrent "montrer au monde entier qu’en France, on peut manifester de manière pacifique"

Philippe Lhoste, porte-parole du mouvement des "foulards rouges", espère "entre 20 000 et 30 000 personnes" dans la rue, dimanche, pour dénoncer le "ras-le-bol de la violence" et pour que cette manifestation soit "une grande fête pour la République".

Article rédigé par franceinfo
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Manifestation d'une vingtaine de "foulards rouges", le 7 décembre 2018, à Avignon (Vaucluse). (SOUILLARD BRUNO / MAXPPP)

Les "foulards rouges" vont défiler lors de la "marche républicaine des libertés", dimanche 27 janvier, à Paris, au lendemain de la onzième journée de mobilisation des "gilets jaunes". Philippe Lhoste, chef d'une entreprise informatique de Champigny (Val-de-Marne) et porte-parole du mouvement était l'invité de franceinfo, samedi soir, pour expliquer les raisons de cette mobilisation.

franceinfo : Vous allez défiler entre Nation et Bastille à Paris. Votre mouvement a-t-il été créé contre les "gilets jaunes" ?

Philippe Lhoste : On espère montrer au monde entier qu’en France on peut manifester de manière pacifique et que ce soit une grande fête pour la République. On veut pouvoir exprimer notre ras-le-bol de la violence. Le mouvement des "foulards rouges" est né de cette extrême violence qui s’est passée chaque week-end. Depuis deux mois, ce mouvement a été instrumentalisé par des groupuscules extrémistes. Et il faut que les "gilets jaunes" modérés, qui sont très largement pacifistes, comprennent que ces manifestations, chaque week-end, ont un impact sur l’ensemble des Français et sur l’économie.

Soutenez-vous Emmanuel Macron derrière ce mouvement des "foulards rouges" ?

L’objectif de cette marche était d’exprimer un ras-le-bol citoyen. Ce n’est pas un soutien par rapport à un chef d’un parti. Le mouvement rassemble toutes les tendances politiques et nous voulons soutenir cette ligne là pour défendre la notion de République et de nation. L’idée, c’est qu’on puisse symboliquement dire qu’on peut exprimer une opinion différente des "gilets jaunes", donc on souhaite qu’il y ait entre 20 000 et 30 000 personnes [dans la rue].

Arrive-t-elle un peu tard cette manifestation, alors que samedi les "gilets jaunes" participaient à une onzième journée de mobilisation ?

Il n’y a pas de moment pour défendre notre République et notre démocratie. Pour l’instant, le mouvement s’est organisé pour cette marche. Et on verra la suite que l’on donne. Mais en tant que citoyen français, on souhaite encourager la participation au débat national. On considère que c’est que par cette voie-là que l’on peut sortir par le haut.

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