Avion bloqué à l'aéroport de Vatry : deux hommes placés sous le statut de témoin assisté pour des soupçons d'aide à l'immigration illégale

La majorité des passagers indiens de cet avion a pu redécoller lundi après un confinement de plus de trois jours dans cet aéroport de la Marne.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Un avion sur le tarmac de l'aéroport de Vatry (Marne) à bord duquel se trouvent 303 ressortissants indiens, le 23 décembre 2023. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

La justice a autorisé l'avion à repartir. L'appareil immobilisé depuis jeudi à l'aéroport de Vatry (Marne) pour des soupçons de trafic d'êtres humains a décollé, lundi 25 décembre en début d'après-midi. Mais parmi les 303 passagers initiaux, 25 ont "manifesté le souhait de demander l'asile en France", selon la préfecture de la Marne, et deux ont été placés sous le statut de témoin assisté après avoir été présentés à un magistrat instructeur, a appris France Télévisions de source judiciaire.

Ces deux hommes, nés en 2000 et 1984, avaient été placés en garde à vue vendredi, soupçonnés d'avoir joué un rôle dans ce qui pourrait être une filière d'immigration clandestine. Le parquet avait demandé leur placement en détention provisoire. Mais ils ont été laissés libres à l'issue de leur interrogatoire de première comparution, a appris France Télévisions de même source. 

Un "signalement anonyme"

Une information judiciaire pour aide à l'entrée et au séjour irrégulier d'étrangers sur le territoire en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs a été ouverte par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), a précisé le parquet de Paris à l'AFP.

L'Airbus A340 qui faisait la liaison entre Dubaï (Emirats arabes unis) et Managua, la capitale du Nicaragua, s'était posé jeudi après-midi à Vatry pour faire le plein avec, à son bord, 303 ressortissants indiens. Mais cette simple escale technique s'est transformée en longue immobilisation après un "signalement anonyme" selon lequel des passagers étaient "susceptibles d'être victimes de traite des êtres humains" en bande organisée.

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