Pénurie de carburant : des avancées avec la CFDT et la CGC, mais pas avec la CGT qui poursuit la grève
La CGT refuse, vendredi 14 octobre, tout accord avec TotalEnergies pour mettre fin à la grève dans cinq raffineries du groupe. Les difficultés pour trouver du carburant ne sont donc pas terminées. De leur côté, la CFDT et la CGC ont accepté la proposition du groupe.
À l'entrée de la raffinerie totale de Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime), dans la matinée du vendredi 14 octobre, l'activité est au minimum. Le site est toujours à l'arrêt. Le calme sur les piquets de grève succède à une nuit du jeudi 13 au vendredi 14 octobre agitée, marquée par l'échec des négociations aux yeux de la CGT. En plein milieu de la nuit, son représentant a quitté la table des discussions avec TotalEnergies, insatisfait de la proposition avancée par la direction.
Pour la CGT, pas question d'arrêter le mouvement
"Aujourd'hui, lorsque Total propose une augmentation générale des salaires de 5,5%, (...) c'est en dessous de l'inflation. Ça veut dire que TotalEnergies refuse de couvrir à minima l'inflation. C'est incroyable", explique Sébastien Gélard, représentant CGT de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). Un calcul contesté par la direction du groupe. CFDT et CGC ont annoncé avoir accepté la proposition. Mais pour les délégués CGT, il n'est pas question d'arrêter le mouvement. Cinq raffineries du groupe Total restent en grève. En revanche, les deux raffineries d'Esso-ExxonMobil ont voté la suspension du mouvement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.