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Carburant à "prix coûtant" : le porte-parole des pétroliers en France ne veut pas "bercer les consommateurs d'illusions" sur une baisse des prix

Si le carburant était vendu à prix coûtant, comme le demande Emmanuel Macron aux distributeurs, "les prix baisseraient de l'ordre d'un centime par litre", prévient Olivier Gantois, président de l’UFIP Énergies et Mobilités, lundi sur franceinfo.
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Radio France
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Olivier Gantois, président de l'Ufip Énergies et Mobilités et porte-parole des pétroliers en France, invité de franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Olivier Gantois, président de l’UFIP Énergies et Mobilités, et porte-parole des pétroliers en France a déclaré lundi 25 septembre sur franceinfo ne veut pas vouloir "bercer les consommateurs d'illusions", alors qu'Emmanuel Macron a demandé dimanche 24 septembre aux distributeurs de vendre le carburant à "prix coûtant" pour faire face à la hausse des prix.

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La vente à prix coûtant n'aura pas d'effet miracle sur les prix, prévient Olivier Gantois : "Quand on passe du prix pratiqué aujourd'hui au prix coûtant, on parle de quelques centimes par litre seulement de remise à la pompe. Les prix baisseraient, si on vendait à prix coûtant de l'ordre d'un centime par litre".

"Il n'y aura pas de décision concertée entre raffineurs"

Les distributeurs avaient refusé la proposition d'Élisabeth Borne de vendre du carburant à perte. Cette fois, Emmanuel Macron leur demande de renoncer à leur marge pour faire face à la flambée du prix des carburants. "Certains raffineurs ont déjà annoncé des mesures sur les prix des carburants, ajoute le porte-parole des pétroliers en France. Mais ce sont des mesures qui sont propres à un distributeur et non pas concertées".

Olivier Gantois annonce qu'il ne faut rien attendre non plus des raffineurs : "On est dans la logique des marchés. Un carburant à un prix qui est continental, donc européen, qui résulte de l'équilibre offre-demande. Cet équilibre s'impose à la France. La France n'y changera rien, a-t-il expliqué. Au moment du confinement, les raffineurs ont passé un an et demi à perdre de l'argent. Ils ont quand même approvisionné en carburant les stations-service". 

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