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Sécurité : plusieurs aéroports français de nouveau évacués jeudi après des alertes à la bombe

Dans la journée de mercredi, dix-sept aéroports français avaient déjà été menacés et quinze ont été temporairement évacués.
Article rédigé par franceinfo
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Des passagers évacués de l'aéroport de Bordeaux (Gironde), le 18 octobre 2023. (SEVERINE DABADIE / AFP)

Lille, Nantes, Bordeaux, Montpellier... Plusieurs aéroports français ont de nouveau reçu des menaces et au moins neuf ont procédé à des évacuations à cause d'alertes à la bombe, jeudi 19 octobre, provoquant une deuxième journée consécutive de fortes perturbations dans les opérations aériennes. Les évacuations ont notamment concerné les aéroports de Lille (Nord), Carcassonne (Aude), Tarbes (Hautes-Pyrénées), Bordeaux-Mérignac (Gironde), Béziers (Hérault), Montpellier (Hérault), Nantes (Loire-Atlantique), Beauvais (Oise) et Mayotte. 

L'aéroport de Lille a rapporté en fin de matinée sur le réseau social X procéder à une "évacuation après une alerte à la bombe", puis signalé une demi-heure plus tard la "fin de l'alerte", signant "la réouverture progressive de l'aéroport". A Montpellier, la préfecture a également annoncé la fin de l'alerte. "Aucun danger pour les personnels et passagers qui peuvent regagner l'aéroport en toute sécurité", signale-t-elle sur X.

L'aéroport de Beauvais, déjà évacué mercredi, l'a de nouveau été jeudi après "une menace anonyme reçue par plusieurs aéroports", dont cette infrastructure spécialisée dans les vols low-cost, a écrit le gestionnaire sur son site internet. Le trafic y a finalement repris à 14h30, rapporte France Bleu Picardie. Il s'agissait également d'une "fausse alerte" à Mayotte, signale La 1ère

Déjà quinze évacuations mercredi

"L'aéroport de Nantes a de nouveau fait l'objet d'une menace d'alerte à la bombe ce jeudi matin, tout comme d'autres aéroports français", a rapporté l'aéroport à l'AFP. "En accord avec les services de l'Etat, l'aérogare est évacuée le temps de procéder aux contrôles nécessaires". Les aéroports de Tarbes-Lourdes et de Carcassonne ont eux aussi confirmé à l'AFP avoir été évacués.

Mercredi, dix-sept aéroports français avaient déjà été menacés et quinze avaient dû être temporairement évacués, selon le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, qui évoque "des mauvaises blagues." Pour rappel, les peines encourues sont de trois ans de prison et d'une amende de 45 000 euros.

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