Sabotage sur le réseau TGV : le suspect interpellé près des voies de chemins de fer explique avoir voulu faire du "street art"
L'homme interpellé samedi, sur des voies de chemins de fer, à Oissel, au sud de Rouen, a "contesté toute implication dans des faits de dégradation à l’encontre de la SNCF", a appris franceinfo auprès du parquet de Rouen, mardi 30 juillet. Le suspect de 29 ans, connu du renseignement territorial pour son appartenance à la mouvance d'ultragauche, a expliqué aux enquêteurs être venu à cet endroit interdit au public pour "réaliser du street art", a ajouté le parquet.
Ce suspect, poursuivi depuis son placement en garde à vue pour "pénétration ou circulation dans une dépendance de la voie ferrée interdite au public" et "association de malfaiteurs", a été présenté devant un juge des libertés et de la détention. Le parquet a requis son placement sous contrôle judiciaire pour "pénétration, circulation ou stationnement dans une partie de voie ferrée ou de dépendances non-publiques et affectées à la SNCF". Il sera jugé au tribunal de Rouen, le 28 novembre 2024.
Suspects en fuite
Samedi 27 juillet, l'interpellation a eu lieu "suite au signalement d’un conducteur de train qui a aperçu plusieurs individus à l’intérieur des emprises ferroviaires de la SNCF au niveau d’une armoire électrique". Les suspects "ont pris la fuite à son passage", ajoute le parquet de Rouen. Ils étaient trois, deux ont réussi à prendre la fuite, précise une source proche du dossier à France Inter.
La Sûreté ferroviaire a ensuite prévenu la police, qui a interpellé le suspect vers 18h, précise la source policière à franceinfo. Ce dernier était revenu sur les lieux pour récupérer son véhicule, à l'intérieur duquel "divers objets, et notamment plusieurs bombes de peinture, ont été retrouvés".
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