Grève à la SNCF : "On a tout mis sur la table, les mesures sont très fortes" pour les contrôleurs, assure le PDG de SNCF Voyageurs
Les syndicats doivent se prononcer avant midi ce vendredi sur le projet d'accord négocié avec la direction, alors que près de la moitié des contrôleurs sont en grève ce week-end.
"On a tout mis sur la table et je pense que les organisations syndicales sont ressorties avec des choses extrêmement tangibles qui, à mon sens, devraient remporter leur accord", a estimé Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, vendredi 23 décembre sur France Inter.
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La direction du groupe public a réuni jeudi 22 décembre dans la soirée par visioconférence les syndicats représentatifs, alors que près de la moitié des contrôleurs seront en grève ce week-end, provoquant l'annulation d'un train sur trois vendredi, et de deux trains sur cinq samedi et dimanche, surtout des TGV.
Christophe Fanichet (@CFanichet), PDG de @SNCFVoyageurs : "On a tout donné pour qu'aujourd'hui à midi, on puisse dire que le projet d'accord nous permettra de sauver le week-end du nouvel an." #le7930inter pic.twitter.com/Nd0nRCPCf5
— France Inter (@franceinter) December 23, 2022
"On a tout donné. Les mesures sont très fortes", a insisté Christophe Fanichet. Les organisations syndicales ont jusqu'à ce vendredi 12h pour se prononcer sur les "mesures complémentaires" proposés jeudi soir par la direction. En cas de rejet, le PDG de SNCF Voyageurs prévient : "C'est terminé, il n'y a plus de projet d'accord".
"Notre objectif, c'est cette reconnaissance"
Le nouvel accord proposé par la direction du groupe public s'appuie sur "des mesures complémentaires fortes en faveur de la reconnaissance du métier de chef de bord, de la création de postes, et de la progression de leurs carrières", a indiqué la SNCF dans un communiqué publié jeudi.
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"Notre objectif, c'est cette reconnaissance", a martelé Christophe Fanichet. Cela passe, selon lui, par la création d'une "direction des chefs de bord pour être plus à l'écoute", la création de "200 emplois supplémentaires, dès 2023", et une "prime" pour les contrôleurs passant de 600 à 720 euros bruts annuels. "Le cœur de la question des contrôleurs, c'est d'abord la reconnaissance. Le salaire, ça passe aussi par la progression dans la carrière", a-t-il ajouté.
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