L'État débloque cinq millions d'euros pour sécuriser le réseau SNCF en Île-de-France
Le gouvernement va débloquer cinq millions d'euros, en plus des 21 millions déjà prévus par la SNCF, afin de sécuriser les sites franciliens, a appris France Inter auprès de Clément Beaune. Le ministre des Transports va l'annoncer mercredi 22 février au cours d'un déplacement dans une station électrique SNCF Réseau en Seine-Saint-Denis. Cette enveloppe supplémentaire arrive un mois après l’acte de sabotage gare de l'Est à Paris, au cours duquel le trafic avait été interrompu pendant 48 heures.
L'objectif est de sécuriser environ 130 sites en Ile-de-France d’ici à 2024, 109 à la charge de la SNCF, 20 à 25 pour l’État. Cette enveloppe doit permettre d'équiper des stations électriques, des câbles et des postes de circulation en clôtures, alarmes, détecteurs de personnes, vidéosurveillance ou encore en badges d’entrée.
"Il était important que l'État accélère, amplifie, cet effort pour la vie quotidienne des Franciliens et des Français en général."
Clément Beauneà France Inter
Le ministre des Transports l’assure : c’est la première fois que l’État aide directement la SNCF à sécuriser le réseau. "Il faut montrer qu'on donne la priorité aux transports du quotidien, à la qualité du service public. Et que l'État fait plus et plus vite en ce sens", ajoute Clément Beaune. Cet effort financier profitera à tout le monde, selon lui. "Le réseau francilien concentre une bonne partie du transport ferroviaire national", précise le ministre qui souligne que les actes de malveillance entraînent 300 000 minutes de retard par an en Île-de-France. Plus de 3 millions de personnes empruntent chaque jour le réseau francilien de la SNCF.
L’exécutif fait face à une autre obligation politique : la réussite des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Et donc l'accueil et le transport des spectateurs jusqu'aux différents sites de compétition.
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