SNCF : l’État veut maintenir les petites lignes
Pour relancer l’activité, le gouvernement dévoilera début septembre un plan de 100 milliards d’euros la semaine prochaine. Le trafic ferroviaire devrait bénéficier de près de 5 milliards. L’Exécutif veut relancer le trafic des voyageurs et maintenir les petites lignes, mais tout cela coûte très cher.
De Chartes à Courtalain, voici une petite ligne ferroviaire d’Eure-et-Loir. Elle est menacée de fermeture, en déclin et en manque cruel d’investissement. À peine un millier de passagers par jour, mais le président de la région a décidé de financer la modernisation de cette ligne, avec cinq autres liaisons de son territoire. "Comment voulez-vous faire vivre les petites villes et les villages si on supprime les arrêts de train ? Ce serait la disparition accélérée de l’aménagement du territoire", explique François Bonneau, président de la région Centre-Val-de-Loire.
Fret ferroviaire, trains de nuit et petites lignes
La région paiera 130 millions d’euros, l’État va verser 150 millions de son côté, un soulagement pour les usagers de la région. "Les petites lignes c’est important pour les déplacements quotidiens des gens qui n’ont pas de voiture", témoigne une femme. L’État veut multiplier les contrats avec les régions pour relancer le ferroviaire. Cinq milliards devraient être investis, dans le cadre du plan de relance. "Les priorités politiques sont la sauvegarde des petites lignes, le fret ferroviaire et les trains de nuit", affirme le ministre aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
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