Le PS, les écologistes et les communistes ont proposé aux insoumis le nom de Laurence Tubiana pour occuper le poste de Premier ministre

Ce direct est désormais terminé.

Le PS, les écologistes et les communistes ont proposé Laurence Tubiana au poste de Premier ministre à LFI, a appris France Télévisions lundi 15 juillet. Cette économiste a été ambassadrice pour les négociations de la COP21, a présidé la Convention citoyenne pour le climat et dirige la Fondation européenne pour le climat. Plus tôt, les trois partis avaient annoncé proposer une "candidature commune issue de la société civile" au poste de Premier ministre. "Un programme de coalition centré sur la justice sociale est la seule réponse pour protéger notre démocratie, maitriser le coût de la vie et permettre une transition écologique juste", avait écrit Laurence Tubiana sur X au soir du second tour des élections législatives.

LFI sort des discussions sur la formation du gouvernement. Le parti a accusé lundi le PS d'entraîner le Nouveau Front populaire dans "l'impasse" et annoncé la suspension des discussions "sur la formation du gouvernement". "Pour l'heure, nous ne participerons à aucune discussion supplémentaire sur la formation du gouvernement tant que la candidature unique à [la présidence de] l'Assemblée nationale ne sera pas acquise et que le vote n'aura pas eu lieu", écrit la formation dans un communiqué. 

Les anciens frondeurs de LFI rejoignent le groupe écologiste à l'Assemblée nationale. Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danièle Simonnet siégeront dorénavant avec le groupe écologiste à l'Assemblée nationale. C'est ce qu'a appris l'AFP auprès de Clémentine Autain et Cyrielle Chatelain. "Nous serons ensemble des agents fédérateurs de l'union des gauches et des écologistes, indispensable pour construire des majorités dans le pays", a ajouté Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis.

Le député centriste Charles de Courson candidat à la présidence de l'Assemblée. "Dans cette période inédite et chaotique, il est fondamental que le président de l'Assemblée nationale soit le garant de son bon fonctionnement, de la dignité et de la profondeur des débats", a écrit l'élu âgé de 72 ans dans un communiqué. Le président de l'Assemblée nationale ne doit pas être "au service de coalitions partisanes, parfois contradictoires et animées par le seul objectif de se distribuer les postes entre eux", a ajouté le député de la Marne, élu sans discontinuer depuis 1993.

Emmanuel Macron reçoit les chefs des partis du camp présidentiel. Il s'agit d'évoquer les suites des législatives, a confié l'entourage du chef de l'Etat au service politique de France Télévisions. Selon nos informations, Emmanuel Macron compte accepter la démission de Gabriel Attal après le Conseil des ministres qui se tiendra demain à 11h30 au palais de l'Elysée.