Présidentielle : "Il faut un partage des richesses ferme et assumé", a déclaré Jean-Luc Mélenchon en meeting à Nantes

Article rédigé par Clément Parrot, Pierre Godon
France Télévisions
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Le candidat Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting à Nantes (Loire-Atlantique), le 16 janvier 2022. (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)

Les dirigeants de la campagne du leader de LFI ont annoncé deux ralliements d'élus issus de partis engagés dans des campagnes concurrentes : le maire de Trappes Ali Rabeh, encarté à Générations, un parti qui soutient l'écologiste Yannick Jadot. Et Sébastien Jumel, député PCF qui a plusieurs fois émis des réserves à l'encontre du candidat communiste Fabien Roussel.

Ce qu'il faut savoir

Le candidat de I'Union populaire à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a tenu un meeting "immersif et olfactif" à Nantes, dimanche 16 janvier, devant quelque 3 000 personnes. Invité du journal de 13 heures de France 2, le candidat a annoncé sa priorité s'il était élu président de la République : "une loi d'urgence sociale" afin de bloquer les prix et d'augmenter le smic ainsi que les minimas sociaux.

Eric Zemmour s'explique après ses propos sur la scolarisation des enfants handicapés. Il a tenu sa ligne et dénoncé l'"idéologie égalitariste" sur le plateau de "Dimanche en politique", sur France 3. "Qu'est ce que j'ai voulu dénoncer ? Sous le prétexte de l'inclusion à tout prix, on ferme de nombreux établissements spécialisés", a déclaré le candidat d'extrême droite. 

La course aux parrainages fait débat. La règle des 500 parrainages pour se présenter à la présidentielle continue de faire débat, et le RN regrette notamment qu'ils ne soient plus anonymes. Jean-Luc Mélenchon dit avoir recueilli près de 400 parrainages. Eric Zemmour affirme avoir du mal à rassembler les signatures requises.

La candidature de Christiane Taubira critiquée. "Plutôt que d'unir, la candidature de Christiane Taubira va encore séparer, diviser et créer de la confusion", a déclaré la maire de Paris et candidate Anne Hidalgo. "C'est une candidature de plus à gauche et je pense qu'on n'en avait pas spécialement besoin", a estimé Sandrine Rousseau, qui fait campagne pour Yannick Jadot.