Education : "Nous souhaitons que les élèves français soient fiers de l'Histoire de France et de leur identité nationale", affirme Julien Odoul

"Nous souhaitons que les élèves français soient fiers de leur Histoire de France, de leur identité nationale, fiers de leur langue, de leur culture", a affirmé mercredi 26 juin sur franceinfo le député Rassemblement national Julien Odoul, candidat à sa réélection dans la 3e circonscription de l'Yonne.

L'élu icaunais a assumé le programme de rupture de son parti avec les politiques éducatives menées depuis des décennies. "Nous souhaitons effectivement que l'on apprenne et que l'on soit fier de l'Histoire de France, qu'il n'y ait pas de repentance dans les programmes scolaires", a-t-il assuré. Julien Odoul a pointé des "orientations idéologiques", dénonçant des "programmes plutôt favorables au communautarisme, à une forme de wokisme". Pour le député sortant et porte-parole du RN l'histoire doit occuper une place centrale.

🔴 École ➡️ "On ne peut accepter que dans certains programmes, on s’autoflagelle en permanence, en faisant penser [...] que l’État français est un état raciste, colonialiste, collaborationniste", remarque Julien Odoul. pic.twitter.com/vhVFMnSWiu

— franceinfo (@franceinfo) June 26, 2024

"Il faut que les programmes scolaires soient justes, notamment sur le volet historique", a-t-il plaidé. Aujourd'hui, selon lui, les programmes scolaires "tendent à penser que finalement nous ne sommes rien sans l'Union européenne et que la France est un petit pays rabougri. Donc c'est souvent une histoire, qui est jugée malheureuse avec beaucoup de repentance", a-t-il souligné.

Une réécriture des programmes "en concertation"

"On ne peut pas accepter que dans certains programmes, on s'autoflagelle en permanence en faisant penser aux élèves, et notamment aux élèves issus de l'immigration, que l'État français est un État raciste, colonialiste, collaborationniste, etc, ce qui évidemment n'est pas la réalité", a-t-il poursuivi. Le député a par ailleurs assuré que les programmes "ne sont pas faits par les historiens" mais "par des idéologues et par des politiques qui cherchent à rééduquer une part de la jeunesse". La réécriture des programmes "sera décidée en concertation", tente de rassurer le député candidat. "Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une personne dans un bureau qui va réécrire tous les programmes", a-t-il ajouté.

Julien Odoul a insisté sur le "principe de neutralité" des enseignants face aux "partis pris" et autres "orientations idéologiques". Autre volet prioritaire pour le parti d'extrême droite, celui des "savoirs fondamentaux". Il faut "mettre le paquet sur la lecture, l'écriture, le calcul, l'Histoire de France, bien évidemment, les valeurs civiques bien évidemment, la laïcité", a-t-il assuré. Le chef de file du RN pour les législatives, Jordan Bardella, a en outre proposé "un big bang de l'autorité" à l'école "dès la rentrée de septembre". Il a détaillé lundi plusieurs mesures comme le "vouvoiement des enseignants" obligatoire, la poursuite des "expérimentations du port de l'uniforme" ou encore l'interdiction des téléphones – déjà proscrits par la loi à l'école et au collège - au lycée.