Élections européennes : "Alliance rurale est le retour du bon sens", propose la tête de liste Jean Lassalle

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Élections européennes : "Alliance rurale est le retour du bon sens", propose la tête de liste Jean Lassalle
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Jean Lassalle, tête de liste d’Alliance rurale pour les élections européennes, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 1er mai.

L'ancien candidat à l'élection présidentielle, Jean Lassalle, portera sa liste Alliance rurale pour les élections européennes le 9 juin prochain. Associé avec la Fédération nationale des chasseurs, il veut porter la voix de la ruralité au niveau européen. "Nous sommes tous issus des territoires ruraux (...) c'est pour ça que ce que je veux apporter, c'est d'avoir une capacité d'écoute. Je veux écouter. Ils sont au bord du désespoir", assure-t-il, en faisant référence au mouvement de colère des agriculteurs. Jean Lassalle estime qu'il faut également répondre à des problématiques précises, telles que "la transmission d'entreprise".  

"C'est moi qui ai lancé Macron"

Pour ces élections européennes, Jean Lassalle s'est préparé en allant à la rencontre des territoires et des habitants de l'Hexagone. "Aujourd'hui notre campagne veut vivre mais il n'y a plus rien, il n'y a plus de service public", déplore-t-il. Il regrette notamment la présence de déserts médicaux ou l'absence de professeurs dans certains établissements scolaires. "Alliance rurale est le retour du bon sens, parce que c'est ce qui manque le plus", propose le candidat aux élections européennes. Il promet notamment de créer "un monde rural de résistance" à Bruxelles. Il assure que le monde rural monte des listes à travers de l'Europe.  
 
Pour obtenir des eurodéputés au Parlement, les listes électorales doivent obtenir 5% des suffrages. Pour l'heure, Jean Lassalle en est loin dans les sondages. En 2022, il n'avait obtenu que 3,13% des voix lors de l'élection présidentielle. Des chiffres qui n'effraient pas le candidat. "Je pense qu'il n'y a pas eu opposant plus virulent à Emmanuel Macron que j'ai été", tonne l'homme politique. "C'est moi qui ai lancé Macron d'une certaine manière, parce qu'il a découvert la marche et moi j'avais marché 6 000 kilomètres", assure-t-il avec fierté, en faisant référence à La République en Marche, l'ancien nom de Renaissance.  

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