Législatives 2024 : ces candidats du Rassemblement national au profil embarrassant

Une candidate a été contrainte de se retirer dans le Calvados, pour avoir posé avec une casquette estampillée de la croix gammée nazie. À quatre jours du second tour, le profil de certains candidats investis par le Rassemblement national interpelle. Dans la Sarthe, peu d’images circulent de Céline de Cossé Brissac, candidate dans la première circonscription. Elle n’est visible ni sur ses affiches, ni dans les rues. Son absence de notoriété ne l’a pas empêchée d’arriver en tête au premier tour, et de se qualifier pour le second.

Des candidatures problématiques

Dans la deuxième circonscription du Jura, Thierry Mosca (RN) sera, lui aussi, en compétition dimanche 7 juillet. Il est pourtant sous curatelle, motif d’inéligibilité. "Ce n’est pas possible que l’on continue à avoir des candidats qui se présentent et qui sont dans l’inéligibilité. Ça fausse complètement une élection", déplore Marie-Christine Dalloz, candidate (Divers droite) dans la même circonscription.

Face à la multiplication de ces candidatures problématiques, le parti tente de se défendre. "S’ils ont menti, ils seront écartés", assure ainsi Louis Aliot, le vice-président du RN.