Législatives 2024 : des consignes de vote à géométrie variable pour le second tour
Très vite après l'annonce des résultats du premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin, Jean-Luc Mélenchon et Gabriel Attal se sont positionnés pour le second tour pour faire barrage à l'extrême droite. À commencer par le chef de fil de La France insoumise, qui a fait preuve qu'aucune ambiguïté. "Nulle part nous ne permettrons au RN de l'emporter. C'est pourquoi, dans l'hypothèse où il serait arrivé en tête, tandis que nous ne serions qu'en troisième position, nous retirerons notre candidature", a-t-il expliqué. Les autres cadres du Nouveau Front populaire appellent aussi à faire barrage au RN, mais ils demandent au camp présidentiel d'adopter également cette stratégie, lorsque les candidats Ensemble sont arrivés derrière ceux de la gauche.
"Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national"
Visé par cet appel, le Premier ministre, l'air grave, a également appelé ses candidats à se retirer. "Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national. Cela passera par le désistement de nos candidats dont le maintien en 3e position aurait fait élire un député Rassemblement national face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République". Mais selon Bruno Le Maire, cette formule exclurait La France insoumise. Le respect, ou non, de ces consignes dépendra largement de la liste des candidats dans les triangulaires.
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