Législatives 2024 : face aux divisions de la gauche, les électeurs s’impatientent
Le 13 juin dernier, quatre jours après la dissolution de l’Assemblée nationale, le Nouveau Front populaire donnait l’image d’une famille politique recomposée. Un mois plus tard, rien ne va plus : les désaccords se succèdent sans compromis à l’horizon. "C’est ridicule. On s’entend pour avoir un poste, pour être député. Après, on n’est plus d’accord. À quoi ça sert ?", s’interroge un électeur toulousain. Un autre soulève que "tous les pays à côté de nous sont gouvernés par une coalition."
Des compromis pour les électeurs et les élus
La France est-elle capable de changer de culture politique ? Pour le politologue et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès Dorian Dreuil, "tout le monde doit s’adapter. (…) À la fois l’électorat doit comprendre que ce format de coalition nécessite de prendre du temps (…), et du côté des élus et du personnel politique, ça nécessite aussi d’apprendre une autre manière de créer des compromis." La gauche parviendra-t-elle à s’entendre pour espérer gouverner ? Réponse, peut-être, dans les prochains jours, sur les bancs de l’Assemblée.
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