Législatives 2024 : "Je ne tomberai jamais dans les promesses démagogiques de campagne, juste pour remporter quelques voix", déclare le ministre Thomas Cazenave

"Je ne tomberai jamais dans les promesses démagogiques de campagne, juste pour remporter quelques voix", déclare Thomas Cazenave, ministre délégué des Comptes publics et député sortant de la première circonscription de Gironde, invité de France Bleu Gironde jeudi 27 juin.

Il critique le programme du Nouveau Front populaire : "Ce sera 280 milliards de dépenses publiques, ce sera des hausses d'impôts. Ne vous faites pas d'illusions, tout le monde va avoir ses impôts augmentés", prédit-il. "On est dans un moment où on doit faire des économies. L'impôt sur le revenu va augmenter, les cotisations sociales vont augmenter, il va y avoir des destructions d'emplois parce que c'est la course à l'échalote des promesses les plus démagogiques. Le Smic à 1 600 euros, les petites entreprises n'y arriveront pas, ils licencieront", assure le ministre.

Concernant le programme du Rassemblement national, le député sortant de la première circonscription de la Gironde déclare que "quand je regarde le programme qui change à peu près tous les jours sur la retraite, on est passé de 60 ans à 66 ans. En l'espace de quelques heures, c'est encore 100 milliards d'euros de plus de dépenses". Selon lui, "il n'y a pas besoin d'audit, il n'y a pas de marge de manœuvre. Il faut arrêter de tout promettre".

"On ne peut pas laisser les déficits comme ça, estime le ministre des Comptes publics. C'est pour ça qu'on fait des économies depuis le début de l'année pour faire face à la prochaine crise, face aux besoin d'investissements, retrouver des marges de manœuvre. Ce n'est pas sérieux de promettre pour ces élections autant de centaines de milliards d'euros de dépenses."

Thomas Cazenave (Ensemble) est candidat à sa réelection dans la première circonscription de la Gironde. Voici les autres candidats : 

Béatrice Pomarel (Divers centre)
Virginie Tournay (Reconquête)
Bruno Paluteau (Rassemblement national)
Céline Papin (Union de la gauche)
Fanny Quandalle (Extrême gauche)