Législatives 2024 : l'exemple de la Belgique, habituée aux compromis

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La séquence politique des législatives en France fait sourire les Belges. En effet, ils sont rompus depuis longtemps à l'exercice des négociations post-élections, qui sont chez eux un passage obligatoire et ont plongé quelques fois le pays dans l'impasse.
Législatives 2024 : l'exemple de la Belgique, habituée aux compromis La séquence politique des législatives en France fait sourire les Belges. En effet, ils sont rompus depuis longtemps à l'exercice des négociations post-élections, qui sont chez eux un passage obligatoire et ont plongé quelques fois le pays dans l'impasse. (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Astruc, F. Caer, M.-C. Ide, T. Maillet, S. Wohlfart
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La séquence politique des législatives en France fait sourire les Belges. En effet, ils sont rompus depuis longtemps à l'exercice des négociations post-élections, qui sont chez eux un passage obligatoire et ont plongé quelques fois le pays dans l'impasse.

En Belgique, il a fallu plus d'un an pour former le gouvernement actuellement en place. Dans ce pays, le Parlement est élu à la proportionnelle intégrale et personne n'a la majorité absolue. Les alliances sont donc incontournables et portent des noms improbables. La coalition Vivaldi, la Papillon, l'Arménienne, ou encore l'Arc-en-ciel… Autant d'exemples de l'art du compromis belge.

Des négociations parfois longues

"Au lendemain des élections, en Belgique, on commence à négocier ensemble", assure Bernard Demonty, chef du service politique du journal Le Soir. Quitte à "oublier que la veille, l'avant-veille, on s'est quasiment insultés", ajoute le journaliste. Mais parfois, les camps sont irréconciliables. En 2010, il a fallu tout l'humour belge pour pousser les partis à s'entendre. De manifestants qui se déshabillent à un défi lancé par l'acteur Benoît Poelvoorde, les Belges n'auront cessé d'interpeller leur classe politique, jusqu'à ce que les élus trouvent une solution au bout de 541 jours.

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