Législatives 2024 : les électeurs macronistes face au casse-tête des alliances

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De nombreux électeurs fidèles au camp présidentiel craignent une période de troubles après la victoire du Nouveau Front populaire, au second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. France Télévisions s'est rendu dans l'Anjou, terre macroniste, où l'idée d'une alliance fait son chemin.
Législatives 2024 : les électeurs macronistes face au casse-tête des alliances De nombreux électeurs fidèles au camp présidentiel craignent une période de troubles après la victoire du Nouveau Front populaire, au second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. France Télévisions s'est rendu dans l'Anjou, terre macroniste, où l'idée d'une alliance fait son chemin. (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg, P. Maire, L. Lavieille
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De nombreux électeurs fidèles au camp présidentiel craignent une période de troubles après la victoire du Nouveau Front populaire, au second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. France Télévisions s'est rendu dans l'Anjou, terre macroniste, où l'idée d'une alliance fait son chemin.

Dans le fief macroniste de l'Anjou, sept députés, dont six fidèles à l'ex-majorité présidentielle, ont été réélus dimanche 7 juillet soir. L'idée d'un gouvernement d'alliance avec la gauche séduit, mais pose tout de même question : "Ce que j'espère, c'est qu'on apprenne à gouverner ensemble, tous partis confondus, toutes tendances confondues", commente un habitant, quand un autre rétorque que "les programmes ne sont pas compatibles", et prône la solution d'un "gouvernement technique".

Peu de réfractaires à une coalition

Les électeurs des villages alentours, où la candidate Ensemble a parfois dépassé les 60%, notamment grâce à des voix venues de la gauche, n'y sont pas opposés. "Il faut que tout le monde s'entende, mais ça, ça va être autre chose", reconnaît une électrice. "Chiche", lance Philippe Bolo, un député MoDem réélu dimanche dans cette zone du Maine-et-Loire. Pour lui, le "en même temps" est loin d'être mort, il souhaite d'ailleurs "tendre la main aux modérés". Mais même dans la douceur angevine, les électeurs s'attendent à quelques tumultes.

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