Législatives 2024 : Othman Nasrou, le vice-président LR de la région Île-de-France, refuserait de "gouverner avec les écologistes"
Une éventuelle coalition politique à l'issue des résultats du second tour des législatives n’est pas envisageable pour Othman Nasrou, vice-président Les Républicains (LR) de la région Île-de-France, présent sur le plateau du 11/13 info, jeudi 4 juillet. Il refuse par exemple de "gouverner avec les écologistes".
Concernant le Nouveau Front Populaire, ce dernier a récemment dénoncé sur X la main tenue des macronistes pour faire barrage à l’extrême droite. "Je ne vote pas pour le Rassemblement national, je n’ai pas choisi de m’allier au RN", rappelle Othman Nasrou, qui souligne toutefois que "ce sont les électeurs qui décident, par leur vote, à qui ils vont donner une majorité".
À ce titre, il s’étonne qu’Emmanuel Macron, "qui avait alerté depuis de semaines sur les dangers des extrêmes (…) finisse aujourd’hui par vouloir s’allier à cette extrême gauche". "Si on n'a pas compris que c’est (…) cette addition des contraires (…) qui a conduit le pays à cette impasse politique, on n’a pas compris pourquoi la colère des Français se tourne aujourd’hui vers le Rassemblement national", détaille le vice-président LR de la région Île-de-France.
Mener la "bataille" contre "l'extrême gauche"
Alors que les agressions de candidats aux législatives se multiplient, que racontent-elles de l’atmosphère du pays ? "Il y a un délitement total de tout ce qui fait qu’une société peut tenir debout", estime Othman Nasrou, qui pointe "une crise d’autorité". "S’en prendre à un élu (…), c’est malheureusement devenu habituel, et c’est une des raisons pour lesquelles on a le sentiment que le désordre s’est installé dans notre pays", ajoute-t-il.
Selon le vice-président (LR) de la région Île-de-France, la "bataille culturelle" est à mener "face à l’extrême gauche", qui a selon lui "expliqué que les policiers n’avaient pas le monopole de la violence légitime". "Nous sommes dans une démocratie représentative. La bonne manière de s’exprimer, c’est avant tout le vote", recadre Othman Nasrou.
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