Législatives 2024 : Rachida Dati reproche à François Hollande de "faire campagne avec des antisémites"

Elle s'est également attaquée à Lionel Jospin qui a apporté son soutien au Nouveau Front populaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La ministre de la Culture, Rachida Dati, le 18 juin 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

À 12 jours du premier tour des élections législatives, Rachida Dati s'en prend nommément à deux figures du Parti socialiste (PS). D'abord François Hollande, qui "fait campagne avec des antisémites", reproche la ministre de la Culture mardi 18 juin sur France Inter. Ses accusations d'antisémitisme visent La France insoumise (LFI), composante du Nouveau Front populaire. L'ancien président de la République porte les couleurs cette alliance de gauche aux législatives dans la première circonscription de Corrèze.

Rachida Dati a aussi Lionel Jospin dans son viseur. Lundi, sur France Inter, l'ancien Premier ministre socialiste a affiché "soutien" au Nouveau Front populaire. "Dans la formation qu'il soutient, ils disent 'le Hamas, c'est un mouvement de résistance'", accuse-t-elle. Une référence aux propos de la députée insoumise sortante de Paris Danièle Obono après les attaques du 7 octobre. Dans le programme du Nouveau Front populaire, signé par LFI, elles sont qualifiées de "massacres terroristes du Hamas" et la "lutte contre l'antisémitisme" est une priorité.

Très offensive, la maire du 7e arrondissement de Paris cible aussi le Rassemblement national (RN), un parti "raciste" qui "trie les Français". Elle refuse de dire pour qui elle voterait, en cas de duel au second tour entre un candidat du Nouveau Front populaire et un autre du RN. "La clarification, c'est de dire : 'Quel est votre modèle de société'  ", élude-t-elle, tout en s'adressant aux électeurs. "Est-ce que vous voulez qu'on préserve nos valeurs ? C'est revaloriser le travail, réduire les inégalités, l'égalité hommes-femmes. Qu'on puisse protéger notre société, avoir de la sécurité, qu'on puisse avoir une maîtrise des flux migratoires?", énumère celle qui a rejoint le camp présidentiel au mois de janvier, en entrant au gouvernement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.