Législatives : "Je suis pour un désistement républicain" en cas de triangulaire au second tour, indique Raphaël Glucksmann

Pour la tête de liste PS-Place publique aux dernières élections européennes, il n'y a pas à tergiverser : il faudra systématiquement voter pour un opposant au RN. Et il attend la réciprocité des élus macronistes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux dernières élections européennes, le 14 juin 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Invité de France Inter vendredi 14 juin de France Inter, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux dernières élections européennes, se prononce "pour un désistement républicain en cas de triangulaire au second tour. Les partis de gauche se sont accordés pour présenter des candidatures uniques derrière la bannière du Nouveau Front populaire" en vue des élections législatives anticipées.

"Ce à quoi j'appelle, en mon nom personnel, c'est à se ranger derrière le candidat qui est démocrate et qui sera le mieux placer pour faire face au Rassemblement national et lui barrer la route.

"L'objectif principal qui doit habiter les consciences de chacune et chacun, c'est de faire que la France ne soit pas dirigée par l'extrême droite."

Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux dernières élections européennes

à France Inter

"Donc je suis pour un désistement républicain", indique-t-il. Si le candidat du "Nouveau Front populaire" n'est pas au second tour dans une circonscription, "je suis pour qu'on ne tergiverse pas pour appeler à voter pour l'opposant au RN à chaque fois", ajoute Raphaël Glucksmann.

"Ça doit être réciproque", insiste-t-il par ailleurs, "c'est-à-dire qu'il ne faut pas jouer avec le feu. Quand j'entends des macronistes dirent qu'ils ne peuvent pas choisir entre un candidat du Front populaire et le RN : qu'est-ce que vous avez dans la tête ? Il faut comprendre la menace qui pèse sur nous !"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.