Législatives : un militant RN d'Amiens porte plainte après des menaces de mort et des dégradations sur sa voiture

L'homme se dit convaincu d'avoir été visé en raison de son militantisme politique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Geoffrey Fertel, militant RN, a découvert sa voiture vandalisée avec des menaces de mort, à Amiens. (THEO BOSCHER - RADIO FRANCE)

Un militant du Rassemblement national (RN) a déposé plainte vendredi 5 juillet à Amiens, après avoir retrouvé sa voiture vandalisée et des menaces de mort inscrites sur sa portière, a appris France Bleu Picardie. Un départ de feu a aussi été constaté à l'intérieur de la voiture, sur l'un des sièges.

Les faits se sont produits dans la nuit de jeudi à vendredi, à proximité du domicile du militant RN, Geoffrey Fertel. Le vendredi matin, l'homme s'apprêtait à aller faire campagne avec le candidat RN de la 2e circonscription de la Somme, Damien Toumi, quand il s'est aperçu que son véhicule avait été vandalisé. 

Selon des documents photos remis par la victime à France Bleu Picardie, les inscriptions "Tes mort" (sic) et "Fachos" ont été rayées sur la carrosserie. Geoffrey Fertel n'a aucune idée de qui a pu dégrader sa voiture et lui proférer des menaces de mort, mais il est certain que c'est lié à son militantisme. "Je n'ai de problème avec personne dans la vie courante et je n'ai jamais eu de menaces avant d'être militant", a affirmé le militant auprès de France Bleu Picardie.

La voiture d'un militant RN a été dégradée à Amiens vendredi 5 juillet, la victime a déposé plainte. Documents remis à France Bleu. (FRANCE BLEU - RADIO FRANCE)

Toujours selon le témoignage de ce militant d'Amiens, ce n'est pas la première fois qu'il reçoit des menaces. Geoffrey Fertel a raconté à France Bleu Picardie qu'il avait retrouvé un papier sur sa voiture la semaine dernière avec comme inscription : "T'es mort". Il n'avait pas accordé trop d'importance à ce premier message et n'avait pas porté plainte.

Selon le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, "51 candidats, suppléants ou militants" ont été "agressés physiquement" depuis le début de la campagne de ces élections législatives anticipées.

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