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La députée Rachel Keke, attaquée pour d'anciens posts sur les réseaux sociaux, répond aux accusations

"J'ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd'hui dans mon combat politique", a déclaré l'élue insoumise sur son compte Facebook mercredi soir.

Article rédigé par franceinfo
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Rachel Keke à Paris, le 21 juin 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Des captures d'écran ont circulé dès son élection. La députée Nupes Rachel Keke était attaquée, depuis plusieurs jours, pour avoir, dans le passé, relayé sur les réseaux sociaux des messages de soutien à Marine Le Pen en 2017 ou des messages de soutien au dictateur syrien Bachar Al-Assad. "Il y a quelques années, j'ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd'hui dans mon combat politique", a expliqué, mercredi 22 juin, l'élue insoumise sur Facebook.

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"J'ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l'Ibis Batignolles", a insisté Rachel Keke. "Je l'affirme : en tant qu'élue de la France insoumise et de la Nupes, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche." Et l'élue de conclure : "Il n'y a aucun terrain d'accord possible avec l'extrême droite. Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche !"

L'ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu, battue par Rachel Keke dimanche au second tour des élections législatives dans le Val-de-Marne, ne croit pas au message de son adversaire. "Elle avoue avoir soutenu le régime d’El Assad et Mme Le Pen à la présidentielle en 2017. Elle a partagé des publications racistes et homophobes. Je rappelle que c’est un délit. Mais elle nous assure avoir changé. Tout va bien. Ses électeurs jugeront", écrit-elle sur Twitter.

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