Législatives 2022 : "Je me prépare plutôt à l'idée d'être Premier ministre" qu'à nouveau député, affirme Jean-Luc Mélenchon
Le leader de La France insoumise était l'invité de franceinfo dimanche, au lendemain de la convention de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
Ce qu'il faut savoir
Jean-Luc Mélenchon s'est affiché en rassembleur lors de la convention de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), samedi 7 mai à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Dimanche, sur franceinfo, l'actuel député des Bouches-du-Rhône a évoqué son avenir politique personnel, alors qu'il avait déclaré vendredi soir sur France 2 qu'il ne serait "vraisemblablement" pas candidat à sa réélection. "La probabilité d'avoir une majorité semble s'améliorer pour moi, donc je me prépare plutôt à l'idée d'être Premier ministre qu'à l'idée d'être de nouveau député", a-t-il expliqué dans l'émission Questions politiques.
Faure répond aux critiques internes au PS. Le premier secrétaire du Parti socialiste est revenu dimanche sur les critiques internes à propos de l'accord avec La France insoumise, venant notamment de François Hollande. Olivier Faure a rappelé, sans le nommer, qu'"un ancien président n'a pas été candidat à sa propre succession. (…) Je n'ai pas vu quel était l'apport intellectuel de celles et ceux qui aujourd'hui viennent se plaindre en disant qu'on n'a pas travaillé", a-t-il défendu sur RTL.
Nouvelle salve d'investitures de la majorité. Les partis soutenant Emmanuel Macron ont dévoilé samedi une deuxième vague de candidats investis. On y trouve notamment l'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, l'ex-LR Thierry Solère et quelques ministres comme Olivier Véran, Franck Riester ou Brigitte Bourguignon.
Les Républicains ont aussi lancé leur campagne des législatives en réaffirmant leur indépendance face aux tentations de départs vers la macronie, ce qui n'a pas empêché le député Robin Reda de sauter le pas. "Rien n'est joué, les choses sont en train de bouger sur le terrain", a affirmé le président du parti Christian Jacob. "On a quelques atouts, avec un ancrage territorial important", a estimé dimanche sur franceinfo Jean-François Copé.